René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme ( - ) est un poète français. Sully Prudhomme se distingue par une poésie à la fois lyrique et philosophique, mêlant sentiments intimes et réflexions sur la condition humaine. Son premier recueil, "Stances et Poèmes", en 1865, qui lui vaut une reconnaissance immédiate. Ses œuvres majeures incluent "Les Épreuves" (1866), "Les Vaines Tendresses" (1875) et "La Justice" (1878).
En 1881, il est élu à l'Académie française. Son œuvre "Le Bonheur" (1888) marque l'apogée de sa carrière. En 1901, il devient le premier lauréat du prix Nobel de littérature, consacrant sa renommée internationale.
  • Il est tombé pour nous le rideau merveilleux, Où du vrai monde erraient les fausses apparences, La science a vaincu l'imposture des yeux, L'homme a répudié les vaines espérances.
    Poésies
  • La fausse modestie consiste à se mettre sur le même rang que les autres pour mieux montrer qu'on les dépasse.
    Pensées
  • Père avare d'amour n'est père qu'à moitié.
    Pensées
  • Viennent les ans ! J'aspire à cet âge sauveur, Où mon sang coulera plus sage dans mes veines, Où les plaisirs pour moi n'ayant plus de saveur, Je vivrai doucement avec mes vieilles peines.
    Poésies
  • Qui sait mourir n'a plus de maître.
    Poésies
  • La musique double la vie.
    Le Bonheur
  • Oh ! Passé ! Débâcle silencieuse des choses aimées qui s'en vont dans l'ombre, à la dérive, je ne sais où, hélas, insaisissables ! C'est fini, plus jamais cette grâce ne reviendra, elle est chassée par le temps...
    Journal intime
  • L'amour contient un infini désir de rendre l'être aimé heureux, c'est là toute sa dignité.
    Journal intime, 11 octobre 1862
  • Le jeu change de caractère avec l'âge. Il consiste pour l'enfant à représenter la vie ; pour l'adolescent, à la rêver ; pour le jeune homme, à l'activer ; pour l'homme fait, à s'en distraire.
    Journal intime, 3 décembre 1864
  • Entre le travail et le jeu, il n'y a que l'ennui qui est la sensation de l'oisiveté.
    Journal intime, 3 décembre 1864